Anticiper la dysplasie de la hanche chez le chien : conseils pratiques pour limiter les risques
Il peut arriver qu’un chien refuse de manger pendant plusieurs heures, voire un ou deux jours, sans que cela soit alarmant. Cependant, il est important de savoir combien de temps un chien peut rester sans manger avant que sa santé ne soit en danger. Les causes peuvent être variées : stress, changement d’alimentation, chaleur, ou problème de santé. Surveillez toujours son comportement, son niveau d’énergie et son hydratation. Si la perte d’appétit dure plus de 48 heures, consultez un vétérinaire pour écarter toute cause médicale.
https://www.instagram.com/primcompar/
https://www.facebook.com/profile.php?id=61581845858349
La dysplasie de la hanche est une affection articulaire fréquente chez le chien, en particulier chez les races de grande taille. Cette pathologie se caractérise par un mauvais emboîtement de la hanche, entraînant douleurs, boiteries et arthrose. Bien qu’elle soit en partie héréditaire, il est possible d’adopter des mesures préventives pour limiter son apparition et améliorer la qualité de vie de l’animal.
Les races les plus concernées
Certaines races présentent une prédisposition génétique plus marquée :
Berger Allemand
Labrador Retriever
Golden Retriever
Rottweiler
Saint-Bernard
Mais la dysplasie peut également toucher des chiens croisés ou de taille moyenne.
Signes précoces à surveiller
Difficultés à se lever après le repos.
Boiteries intermittentes, surtout après l’exercice.
Refus de courir, sauter ou monter les escaliers.
Postures anormales, comme un balancement du bassin en marche.
Un dépistage précoce permet une prise en charge adaptée et améliore le confort du chien.
Mesures de prévention dès le plus jeune âge
Alimentation équilibrée : éviter la suralimentation qui favorise une croissance trop rapide.
Suppléments articulaires : chondroprotecteurs (glucosamine, chondroïtine) prescrits par le vétérinaire.
Activité physique modérée : préférer la natation ou les promenades régulières aux exercices intensifs.
Poids contrôlé : maintenir le chien dans sa courbe optimale réduit la pression sur les articulations.
Repos adapté : couchage ferme et confortable pour limiter les contraintes sur les hanches.
Dépistage et suivi vétérinaire
Radiographies précoces : recommandées pour les races à risque dès l’âge de 12 mois.
Consultations régulières : permettre de détecter une gêne avant l’apparition de boiteries sévères.
Programmes de dépistage officiels : proposés par certains clubs de race afin de limiter la transmission génétique.
Conseils pratiques pour le quotidien
Adapter l’exercice : éviter les sauts trop hauts et les sols glissants.
Privilégier la natation : excellente activité sans impact traumatique sur les hanches.
Surveiller l’évolution : noter les boiteries et changements de comportement pour en informer le vétérinaire.
Prévoir une assurance santé : les frais liés à la dysplasie (consultations, radios, opérations) peuvent dépasser 1 500 €.
S’informer avant adoption : choisir un élevage sérieux qui pratique le dépistage génétique.
Bien que la dysplasie de la hanche soit une maladie en partie génétique, une bonne hygiène de vie, un suivi vétérinaire attentif et une prévention adaptée permettent de réduire les risques et d’offrir au chien une vie plus confortable et active.